Nom : Féline
Surnom : La Féline Blanche
Race : Félins
Alignement : Hum méchante ....
Histoire :
18 ans plus tôt ...
Tenez bon Anna ! Poussez !
Poussez madame poussez ! Je vois la tête !
Ahhhhhhhh !!
Elle prit vie cette nuit la, sous les astres qui éclairait le grand jardin ou se déroulait cette scène naturelle et merveilleuse.
Madre Anna de Fragney mettait au monde une petite fille, à la peau rosée et aux jolis yeux verts, sous le regard attendris de Sieur jean-Méroy de Fragney le père, et Sylvie la fidèle bonne.
Mais, notre histoire ne doit pas être contée à partir de ce moment, car celle qu'ils ont nommé Anaëlle vécue non pas dans un bohneur complet, mais dans le confort et la richesse, sous une éducation trop superficielle que lui offraient ses parents hélas, trop présents.
Cette famille de noble était tout ce qu'il y a de plus banal pour des bourgeois, à manger tous les jours, à volonté même.
Plusieurs demeures répartis dans une même ville, un compte énorme dans une banque. Et tout cela sans travailler, car Madre Anna de Fragney avait reçue un énorme héritage qui permettait de faire vivre sa famille encore plusieurs générations ...
Anaëlle apprit à bien se tenir à table, elle apprit à être polie et aimable avec les gens, à faire la révérences devant Comptes et Comptesses, Baron et Baronnes ...
Sieur Jean-Méroy de Fragney avait beaucoup insisté sur l'éducation de sa fille, il voulait qu'elle devienne un parfait exemple de la noblesse, et qu'elle soit partout reconnue pour sa finesse, sa richesse, son élégance et sa classe sociale.
Sa mère, elle, n'avait pas énormément d'amour à donner, elle passait ses journées à discuter de tout et de rien devant une tasse de thé avec les nombreuses comptesses qui se disaient leurs amies.
Elle faisait également partie d'un haut conseil, d'une assemblée constituée de membres respectables, créée pour diriger et gerer la ville, et dont le grand maire était Jean-Méroy de Fragney.
Celui çi ne s'occupait pas beaucoup de son enfant, il laissait les nombreuses nourrices et gouvernantes le faire, l'important était l'éducation, l'amour venait bien aprés ...
La petite fille avait reçue une enfance trés organisée, stricte, ou chaque détail était prévu à l'avance... Cela était dur à supporter d'autant plus qu'elle aimait l'improviste ...
Sa gouvernante préférée était Sylvie, la bonne qui avait assisté à sa naissance, Anaëlle adorait discuter avec elle, parler de ce qu'il y a en dehors du monde dans lequel elle vivait ...
Une vie étouffante, suffocante, à l'age de 10 ans, la jeune enfant n'en pouvait plus, elle n'avait pas le droit de jouer avec les garçons qui frappaient dans un ballon, elle n'avait pas le droit de toucher à de la boue, d'acheter quoique ce soit sans l'autorisation de ses parents, elle n'avait qu'une envie, fuir ...
Un jour que Sylvie lui enseignait les bonnes méthodes pour retenir les tables de multiplications, un chat roux apparut sur le rebord de la fenêtre, il miaulait pour rentrer. Anaëlle se leva alors, interloquée, puis tira la poignée pour voir l'animal, celui çi pénétra dans la maison et se frotta à ses jambes. Sylvie poussa un glapissement de surprise avant de prendre le minou à deux mains et de le remettre dehors.
Aprés avoir refermée la fenêtre, le Chat restait la, à les regarder, et la bonne dut se résoudre à la rouvrir sous les protestations de la fillette qui voulait toucher à nouveau l'animal.
Celui çi rentra à nouveau et grimpa sur le canapé du grand salon, il s'y installa et reçu avec plaisir les nombreuses caresses que lui offrait Anaëlle.
Celle çi était fascinée par son comportement, sa façon d'être si charmant pour réclamer ses caresses, mais si convaincant lorsqu'elle atteignait les limites et le caraissait à rebrousse poil, ses manière douces, délicates, son caractère indomptable, impossible à cerner ...
La porte du salon s'ouvrit en en grand, et Madre Anna de Fragney hurla lorsqu'elle vit l'animal dans les bras de sa fille.
Ihhh ! Reno ! Une bête sauvage agresse ma fille !
Le valet pénétra dans la pièce en courant, faisant peur au Chat qui sauta des bras d'Anaëlle pour se réfiugier dérrière un fauteuil. Sylvie posa une main sur l'épaule de la petite.
Reno avait dans les mains un manche à balai et une minuscule cage, il s'avançait vers l'animal en poussant des grands cris pour lui faire peur.
La fillette s'interposa
Mère je vous en prie ne lui faites pas de mal ! Il ne m'a rien fait !
Demoiselle De Fragney écartez vous je vous prie.
Va t'en fille ingrate et laisse le faire !
Elle écarta son enfant et le valet réussit à capturer le Chat et a le mettre dans la cage, celui çi poussait d'horrible miaulements comme un fou, il se débattait, griffait, le poil hérissé. L'homme referma la cage pui la posa sur la table.
Vous êtes hors de danger. Dame, demoiselle, je m'en vais mettre cette bête hors d'état de nuire.
Trés bien, jetez le par dessus la falaise de toute manière ce n'est qu'un chat.
Non Mère, vous ne pouvez faire cela !
Il suffit Anaëlle !! Tu sera punie pour avoir fait entrer ce fauve, monte dans ta chambre maintenant je ne veux plus te voir ! Sylvie t'apportera le repas. Ton père ne va pas être content lorsqu'il va apprendre l'histoire !
La mère avait haussé le ton.
Les larmes aux yeux, la fillette partit dans sa chambre en courant, s'effondra et pleura, pensant à ce Félin qui allait mourir ...
Pendant encore 4 ans Anaëlle vécue étouffée par les coussins de lui mettaient ses parents, elle avait perdue le gout ... Le gout de vivre, le gout d'aimer et surtout d'être aimé ...
Aprés cet incident, Sylvie avait été renvoyée, et menacée de ne plus jamais la revoir ...
Ce n'est qu'a l'age de 14 ans, que tout commença ...
Que la jeune fille découvrirait que ses origines ne venaient pas de la ou elle venait, ni de qui elle venait, mais de ce qu'elle était ...
Sieur Jean-Méroy de Fragney organisa un diner, sa femme avait mis une somptueuse robe bleue, si ce n'est qu'elle était un peu trop garnie de bijoux, de décorations inutiles et fragiles.
Anaëlle avait une robe rose, qu'elle détestait particulièrement, avec un neud dans les cheveux, la rendant plus jeune encore.
Sa mère lui avait obligé à mettre ces habits car elle disait qu'elle allait avoir une surprise pour ce soir ...
La jeune fille se demandait ce qu'était cette soi disant surprise, et était un peu inquiète car il n'était pas dans les habitudes de ses parents de lui faire plaisir...
Baron Montrasien de la Rose Croix est arrivé à l'heure, il fit le baise main à Madre Anna de Fragney et à sa fille, saluant d'un hochement de tête le mari, puis fut invité à s'assoir dans un fauteuil du salon.
La soirée se déroula comme beaucoup d'autres pour Anaëlle, ennuyante, endormante .... Si ce n'est que l'invité ne cessait de la regarder en disant à son père " Elle me convient tout à fait..." . Celui çi répondait par des " C'est un plaisir que de faire des affaires avec vous, nous allons vite conclure ce contrat. "
Lorsque la nuit fut tombée depuis un moment, et que le copieux repas fut finit, Madre Anna de Fragney se leva de table, la mine sombre, puis partit sans dire un mot. Son mari se leva à son tour puis sortit également du grand salon, laissant leur fille seule avec leur invité. Anaëlle finit par se lever aussi, trouvant cette attitude étrange que de la laisser seule avec lui, puis rejoignit ses parents. L'homme restait la, à la contempler.
Son père lui murmura
Anaëlle, ce soir, je risque de signer un contrat trés important pour mes affaires, mais pour cela, tu dois aller voir notre invité, être gentille avec lui, et faire tout ce qu'il te demande ce soir. Anna et moi allons nous retirer.
mais père, que..
Il suffit ! Obéïs moi fille ingrate et ne le fais pas attendre !
C'est à contre coeur que la jeune fille rentra à nouveau dans le salon ou était assis le Baron Montrasien de la Rose Croix. celui çi la regardait toujours en souriant, puis il se leva avant de refermer la porte dérière eux.
Anaëlle ne comprenait pas, mais cette ambiance commençait à lui faire peur ...
Te voila tout à fait ravissante, je suis heureux d'avoir fait cette affaire avec ton père. C'est un grand homme.
Quelle affaire ?
Il ne répondit pas, puis effleura le visage de la jeune fille de sa main, avant de la poser sur son épaule pour enlever une bretelle de la robe.
La demoiselle recula effrayé, regardant l'invité, le coeur battant.
Tu as entendue ce que ton père a dit ! Tu dois te laisser faire et m'obeïr, alors viens ici !
S'il savait il ne vous laisserait pas faire !
Pense tu ! Bien sur qu'il le sait, mais c'est une affaire importante, allez laisse toi faire et ton père deviendra le propriétaire de la ville entière !
Disant cela, il attrapa le bras de la fillette avant de l'amener jusqu'a lui, puis arracha sa robe d'un mouvement de bras. Celle çi hurla et laissa s'échapper des sanglots en essayant de se débattre, mais l'homme la tenait fermement.
Il commença à enlever ses propres habits d'une main lorsqu'il hurla de douleur, une ombre noire venait de lui bondir dans le dos et l'avait griffé, laissant une longue marque ou coulait du sang.
Un chat noir se posta devant eux, crachant, menaçant, le Baron prit un verre et lui balança de l'eau dessus, l'animal se secoua, n'ayant pas apprécié ce geste, puis sauta à nouveau, il mordit le bras qu'avait mis l'invité pour se défendre, puis fut envoyé contre le mur, il tomba et ne bougea plus.
L'homme tourna à nouveau sa tête vers Anaëlle qui regardait l'animal inerte avec pitié, puis il la gifla avant de la ramener jusqu'a lui à nouveau, le bras ensanglanté. Celle çi se débatit à nouveau, puis laissa partir son pied qui vint de loger dans l'entre jambe de son agresseur.
Il cria puis l'agrippa par les cheveux, la forcant à s'alonger sur le canapé, mais au moment ou il voulut commencer son abomination, l'ombre noire revint à l'assaut au niveau du visage, et lui creva les yeux, le Chat sauta ensuite au niveau de la gorge et griffa, mordit, de toute la force dont il étais capable.
L'invité s'effondra sur le sol, du sang s'écoulant de la gorge ...
La jeune fille se leva rapidement, encore secouée de soubresots, puis regarda le cadavre effrayé, l'animal faisait sa toilette à coté.
Quelle horreur ... !
Sans réfléchir, elle ouvrit la porte du salon et courut jusqu'a sa chambre, toujours nue. Elle ouvrit son tiroir, toujours suivie du Chat, puis elle prit le seul habit que ses parents lui avaient toujours interdit de mettre, mais qu'elle avait gardé parce qu'il était le seul qu'elle aimait .. une robe de soie, couleur argent, luisante sous les reflets de la lune et des astres de la nuit.
Aprés l'avoir enfilé, elle prit des chaussures mauves, légères, et les mits.
Elle ouvrit ensuite la fenêtre, puis courut dans le jardin, elle traversa les buissons qui étaient la frontiere entre sa demeure et la rue, puis continua son chemin en courant ... Elle sortit de la ville pour s'arreter dans une clairière ou des rochers feraient offices de sièges ...
Une longue nuit de pleurs, d'évasion, de rêve, de douceur avec un animal fut offerte à cette fille ... Mais c'était une nuit de réflexion, la première nuit qui symboliserait la nouvelle vie qu'elle se ferait ...
4 ans plus tard ...
Un petit malin avait osé provoquer la Féline ! Mais il allait regretter de l'avoir défié sur son propre terrain de jeu ....
Le voici qu'il joue à chat dans cette forêt extrémement dense, le problème, c'est que le chat, ce n'était pas lui ..
Il courait affolé entre les arbres, lorsqu'une ombre lui sauta dessus et le mit à terre. Un genou de chaque coté de son coprs, assise sur ses mains pour le bloquer, la sublime et ravissante Féline le toisait du regard, un sourire espiègle sur le visage.
D'accord, vous... vous m'avez battu .. Relachez moi !
Hum, mais pas tout de suite voyons... Nous n'avons pas encore fini de jouer ... Meooow ...
Ses yeux verts le fixait, elle approcha doucement sa tête, puis donna une lechouille sur la joue du garçon, elle pinça ensuite son autre joue de sa main, puis de ses griffes, perça tout doucement la chair, du sang dégoulina, il glapit ...
La Féline le griffa à nouveau sur le front, laissant trois belles marques rouges sangs sur son visage, puis elle sembla pensive ....
Cela me fait penser que j'avais prévue quelque chose aujourd'hui .. tu as de la chance, j'ai fini de jouer ... Mais attention petite souris, ne t'avise plus de provoquer la Chatte ou bien la prochaine fois elle ne t'épargnera pas ...
Elle effleura les lèvre du garçon des siennes, avant de sourire, puis recula la tête, elle le contempla victorieuse, appuya sur ses bras qui étaient tordus. Il gémit.
Arg .. Qui êtes vous ?
Je suis ...
Elle approcha doucement la tête, son odeur parfumé montant aux narines du garçon. Puis elle lui souffla dans l'oreille
Je suis la Féline Blanche ... meeooow
Elle poussa alors un rire de jeune femme et d'un bond, se mit debout, elle courut ensuite s'enfoncer dasn les profondeurs de l'obscur forêt, laissant le jeune homme se remettre de ses émotions seul ...
Son chat, toujours à ses talons, elle parti... Il n'était pas sa première victime, et ne serait probablement pas la dérnière ... Une vie libre, ce dont elle avait toujours révée ... Du haut de ses 18 ans, il était temps pour elle de se faire connaître ...