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 Les aiguilles de la destinée...

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zairashi
éléves du dojo
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zairashi


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MessageSujet: Les aiguilles de la destinée...   Les aiguilles de la destinée... Icon_minitimeVen 17 Juil - 0:07

" Au fin fond des terres splendides, pour certains, et dévastées, pour d'autres, de la vaste mer territoriale de Mystériance, se trouve un antique amas de verdure aussi touffu que les boules de cotons s'échappant de leurs branches.
Bienvenue dans la sublime mais néanmoins dangereuse forêt de Ternarazia.
Elle est, selon les dire des baroudeurs et barbes mélomanes, peuplée de créatures des plus fines et délicates aux plus villes et dangereuses.
Les arbres y sont aussi grand que trente hommes et certains d'entres eux...peuvent dévorés en une lamper la même quantité.
Il y aurait également une exquise source au beau milieu de la forêt, mais s'y aventurer vaudrait à donner son âme au diable avant d'y entrer. C'est la source de Hafélia.
L'eau y est pure et limpide, du moins, cela est difficile à cerner de par le peu de personnes encore vivantes pour en parler.

Lorsque les vagabonds ou voyageurs perdus y entrent, ils ont tellement peur de cette forêt tout droite sortie des bas fonds de l'enfer, qu'ils courent droit devant eux tout en faisant bien attention de ne pas regarder derrière eux.
Quand ils reprennent leurs souffle et s'ils ont un tant soit peu de chance ils peuvent se retrouver nez à nez face à une surprise inattendue mais néanmoins désespérée: un panonceau surplombant de quelques pas une ville:

" Stapontence, la ville où la recherche est abolie"

Devant ce cadeau venu du ciel, les voyageurs égarés ne peuvent démontrer leur joies autrement qu'en hurlant et saluant à tout vas les passant, bien qu'ils ne soient pas très loquasses pour certains.
Stapontence est un ville constituée de voyageurs égarés, d'exilés, d'aventuriers stupides et de bonnes gens curieux.

Personnes ne le sait, mais cette ville a été construite et existe belle et bien.
Il y a même plusieurs magasins tels qu'une forge, tenue par un nain qui voulait voir comment était le reste du monde, une taverne tenue par une matrone qui avait démolie une autre taverne à grands coups de patron dans les clients, d'une auberge, tenue par un homme sourd et mué qui a choisit l'exil suite aux nombreuses brimades endurées.
Et pour les coups durs, une petite chapelle dirigée et maintenue en vie grâce à un elfe au passé douteux et un cabinet de médecine douce.

Ce médecin utilise une technique de relaxation et de guérison très particulière; il se sert d'aiguilles et de petits dards pour myorelaxer les patients souffrants.

Ici commence l'histoire que je vais vous conter. Mais attention à vous, ce récit n'est pas à prendre par le bout piquant de l'aiguillon...."


"
"Merci beaucoup Doc', je me sens mieux. Je repars chasser!" dit un homme courant vers une vaste brousse verdoyante.

"Très bien, au plaisir et faite attention de ne pas vous déplacer une vertèbre en trébuchant d'un arbre!" dit le médecin.

Il regarda l'homme s'en aller puis regarda un amas de personnes.

"Au suivant, s'il vous plait!"

Une personne s'avança en claudiquant. Elle était d'un âge moyen et semblait fatiguée.

"Mme Flink, ce sont encore vos bambins qui ont fais des leurs."

La dame souri puis acquiesça d'un hochement de tête.
Le médecin se déplacea de devant la porte pour la laisser passer puis se retourna face aux gens attendant leurs soins.

"Prenez patience, bonnes gens, vos soins vous seront prodigués"

Une porte en chêne léger se ferma dans un fracas doux et fin. Le cabinet ressemblait à une petite gargote de pierre et de bois. De petites fenêtres étaient visibles sur les cotés.
On pouvait y observer les faits du docteur qui faisait ses soins.

" Alors Mme Flink, les symptômes sont-ils les mêmes que la fois dernière?"

"Oui Docteur, mon dos me fait atrocement souffrir ainsi que mes bras."

"Très bien, vous pouvez vous allonger le temps de préparer celles qui règleront vos problèmes dorsaux. Donc relevez le haut jusqu'au bas de votre poitrine, puis faite comme d'habitude" Dit le médecin avec un petit sourire.

La dame s'allongea à plat ventre sur une table matelassée avec de nombreux tissus duveteux. Elle regarda le docteur préparer ses outils.

Il était de taille moyenne, avoisinant le 176 cm, les cheveux bruns retombant sur ses épaules. Il avait les yeux d'un vert beau tel l'émeraude éclatant au petit matin. Il portait une veste de tissu qui avait été frotté au préalable avec une poudre blanche.

Il semblait très sérieux, lui qui montrer une grande jovialité envers ses patients.

Il tenait dans ses mains une petite pochette remplit de fins objets, il s'agissait d'aiguilles, aussi fines que des feuilles de papiers.

Il se retourna puis regarda sa patiente.

"Bien que j'ai pris l'habitude de venir, ça me fait toujours une drôle d'impression de vous voir avec ses aiguilles à la main." dit Mne Flink avec un regard timide mais aussi quelque peu troublé.

" Toutes les personnes qui prennent votre place sur cette table me disent la même chose mais regrette leurs paroles dès que je m'en sers sur leurs douleurs, je trouve cela assez cocasse." Dit le médecin souriant de nouveau, les aiguilles à la main. Il placa un tabouret sur le coté de la table, puis posa ses outils sur un petite table contenant un récipient de fer puis un bol en verre dans lequel il dépose ses aiguilles.

Il regarda sa patiente et lui demanda s'ils pouvaient commencer, ce qu'elle acquiesça d'un signe de tête.

Il leva ses mains et les posa sur le dos de sa patiente. Il les amena en haut du dos puis les fis glisser doucement à la surface de la peau. Il s'arrêta au dessus d'une partie dorsale puis laissa courir ses doigts sur quelques centimères. Il localisa la douleur puis, d'une de ses mains, pris une aiguille et la plaça juste devant un point de douleur délimité par un de ses doigts.
Il renouvela cette pratique jusqu'à temps que toutes les douleurs soient désignées.

"Voila ma bonne dame, je vous laisse comme d'habitude vous reposer sur la table, le temps de porter mon diagnostic journalier." dit-il avec un grand sourire.

Mme Flink lui souri également puis posa de nouveau sa tête à son emplacement.

Il se leva puis s'en retourna vers un bureau qui devait être le sien.
Il était composé d'une table rustique de bois dont les pieds étaient sculptés en spirale ainsi que d'une chaise en bois, de dossier et assise tressés de paille.
Il s'y asseye puis pris un petit lot de feuille.
Dessus était inscrit "Diagnostic et soins journaliers ". Plusieurs feuilles étaient déjà remplient d'écriteaux relatants les manipulations du docteur.
Il pris une feuille vierge puis écrivit le nom de sa patiente et ses symptômes.
Par dessus ceci, il écrivit son diagnostic et les soins qui y étaient approprié.

Après quelques minutes, il s'écria qu'il était temps de faire profiter aux autres gens de ses services.

Mme Flink souri puis le médecin lui enleva avec dextérité toutes les aiguilles dans une vitesse phénoménale.

"Ca a été? Plus de courbatures désastreuses"

"Non non, docteur. Tout va bien." dit la dame, en se tortillant de bonheur.

Il se mit à rire puis lui montra la porte de sortie.
Il la raccompagna vers le dehors puis la salua.

" Merci beaucoup Dr Myllow."

"Mais de rien. Dites à vos enfants de vous ménager, ils n'auront jamais plus de mère aussi attentionnée que vous" lui dit le Docteur avec un grand rictus.

La dame souri puis s'en alla laissant place à d'autres personnes.

"Personne suivante, s'il vous plait!"


Un homme s'avança devant le docteur. Il était d'une trentaine d'année et avait le regard livide. Il était également suivi de deux hommes, l'un plus robuste que lui, l'autre de même gabarit.

"Je vous en prie, messieurs"

Il les laissa entrer puis se retourna face à l'amas de patient grouillant devant sa porte.

"Trois personnes me donnent plus de travail, profitez-en pour faire plus ample connaissance" dit Millow avec son grand sourire.

La porte se referma.
Il demanda à ses hôtes de s'assoir. L'homme livide s'asseye alors que les deux autres restèrent debout de part et d'autre de celui du milieu.

" Et bien, si ses messieurs ne veulent pas s'asseoir c'est qu'ils vont pour le mieux, que puis-je faire pour vous en cette agréable journée?"

Le regard de l'homme se posa sur le docteur puis changea de visage tout en restant aussi livide.

" J'ai une forte douleur dans le bas du dos et aux jambes. J'ai fais une forte chute au cheval et celle-ci m'a coûtée une triste nuit de sommeil"

"Bien et comment vous nommez-vous?"

"Ahröl"

Le docteur pris de vives notes sur une nouvelle feuille puis proposa au patient de bien vouloir s'allonger à plat ventre sur la table de soin.

L'homme se leva puis, après avoir relevé le haut de son vêtement, s'allongea comme dit sur la table.

Les deux hommes debout le regardèrent faire puis le médecin se leva à son tour pour y pratiquer son art. Lorsqu'il eu franchi la ligne séparant les deux hommes, le médecin cru sentir un léger vent glacé, comme si toute la cruauté venait vous scellé à votre lit jusqu'à ce que mort s'en suive.

Il se plaça sur la côté de la table, puis commença à cerné la douleur de l'homme.
Il senti en en effet que l'homme souffrait du bas du dos mais que légèrement.

Il enfonca une aiguille proche de la douleur puis continua de chercher.

"Puis-je vous poser une question, Docteur?" demanda le patient

"Mais bien sur, vous gêner de le faire ne vous aiderez pas à allez mieux!" dit le médecin en esquissant un léger sourire.

"Depuis combien de temps faites vous dons de vos connaissances?"

"Et bien cela fait bien depuis plus de 10 années que je suis acuponcteur."

"Comment vous est venue l'idée de pratiquer cette art de la médecine?"

"Et bien, lorsque j'étais encore un petit bambin, j'étais parti chassé en forêt avec mon père. Nous chassions l'ours et cela était très périlleux.
Ce jour là nous avions réussi à toucher un grand ours brun mais celui-ci était tellement en furie, qu'il avait touché mon père à l'épaule lors d'une de ses courses.
L'ours s'en est allez nous laissant seuls dans la forêt moi et mon père agonisant et hurlant de douleur.
Il me demanda d'allez chercher de l'aide mais je ne pouvais le laisser seul donc j'ai crié, crié,...mais personne ne répondait.
Mon père me prit donc par le bras puis m'ordonna de courir le plus vite possible hors de cette forêt.
Les larmes aux yeux, je pris la fuite forcée les poings serrés et les yeux embués de larmes. Mais à quelques pas, je culbutais quelqu'un.
Un elfe aux longs cheveux noirs m'attrapa tout en me disant de faire attention. Il regarda mon père puis ensuite croisa mon regard pour me dire qu'il avait entendu mon appel au secours.
Il posa sa main sur ma tête puis alla vaers mon père blessé.
Il observa la blessure puis prononça un diagnostic prônant une plaie béante qui empêcherait de bouger le bras durant un très long moment.
Mais l'elfe nous rassura tout de suite en nous disant qu'il pouvait y remédier.

Je me disais que cela était impossible qu'l puisse guérir mon père mais l'elfe demanda à mon père de retirer son haut.
Ceci fait, il leva une de ses mains puis, à la surface de son épaule, glissa sa main. Il nous expliquait quil recherchait l'endroit d'où provenait la douleur.
Il s'arrêta au dessus d'une petit surface de peau puis me demanda d'ouvrir sa petite besace.
Lorsque je l'ouvris, je ne vis rien. Il souri puis me demanda de chercher dans ce trou sans fond, un petite poche de courir, elle serait entourée d'un lacet de laine. Lorsque je fis pénétrer ma main dans le sac, je pu toucher de nombreux objets jusqu'à trouver ce qu'il cherchait.
Je la sorti puis le donna à l'elfe.
Il l'ouvris. Elle contenait un petits lots d'aiguilles, aussi fines que des feuilles d'arbres.
Il en prit une puis la planta dans la surface où il s'était arrêté. Mon père hurla et moi, j'essayais d'enlever cette épine qui le faisait souffrir mais l'elfe m'en empécha puis me demanda de regarder.
Mon père cessa de hurler. Il disais qu'il sentait l'aiguille mais plus la plaie.
L'elfe nous expliqua son art puis nous pria d'allez soigner mon père au plus vite, juste avant de disparaître en forêt.

J'étais passionné par la pratique d'utiliser des aiguilles pour soigner donc, dès l'âge d'apprendre, je me suis lancé en pèlerinage pour retrouver l'elfe et celui-ci, lorsque que nous nous eûmes revu, m'enseigna toutes les ficelles de cet art épineux"

" Quelle histoire touchante et sympathique. Je pensais que les elfes ne dispensaient leurs savoirs que selon certaines conditions ou ne les dispensaient jamais si l'utilité n'était pas de rigueur!..."

" En effet, je le savais aussi lorsque j'ai voulu commencer à acquérir la capacité de guérir les gens. Mais, comme vous le savez, les enfants étaient dans le temps et le sont encore aujourd'hui des êtres qui foncent têtes baissées. En dans mon genre, j'étais le meilleur bélier de toute la planète!!"

" Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'intime conviction que vous n'étiez pas comme cela durant toute votre vie."

" " Toute ma vie???" Je n'ai que 23 ans mon bon monsieur. Cette vie ne fait que commencée!!"

" Elle ne fait que recommencée, dirais-je..."

Le Dr Millow resta figé devant ses aiguilles qu'il était entrain de préparer. Puis repris la discussion.

" On peut dire que votre imagination est très fertile, Monsieur."

" Me laisseriez-vous vous conter une histoire, Docteur?? En compensation de la votre??"

" Bien sur mon ami, faites, faites!!"

" Celle-ci commence il a presque plus de 95 ans.
Mes aïeux étant mon arrière grand-père, mon grand-père et mon père, ce devaient de me transmettre cette quête récitée.

C'était donc il y a de cela 98 années que cette histoire commence.
Dans une vaste vallée, dominait un royaume toutes les petites contrées des vallées voisines. Ce royaume portait le nom de Bzerqaria, la cité de l'ombre.
Le roi de ce bastion était des plus nobles et des plus conquérants.
Il avait à son bord et sous son aile, quelques milliers de soldats, archers, et autres mirmidons des plus sages et puissants.
A sa solde se trouvait aussi des mages, des cavaliers et mêmes des orques!
Sa vile personnalité lui valait le surnom de " l'ombre royale".
Il asservissait les villages et les royaumes comme une meute de loup traquait et tuait un cerf.

Il était l'homme le plus puissant des régions avoisinantes à la sienne.
En plus du fait qu'il ait une armée extrêmement puissante et dévastatrice, il avait également une ressource autrement plus noble et puissante.
Le roi était entourait d'une guilde constituée d'êtres tous aussi différents les uns des autres et qui ne demandaient rien mis a pat servir au monde d'une façon ou d'une autre.

Cette guilde avait été nommée " L'Arche ". Ce nom venait du fait que ces membres étaient comparables à des animaux lorsqu'ils se battaient.
Ils étaient au nombre de 13 et chacun avait des capacités et une vision de la vie et du respect différente des autres.

Chacun avait une marque équivalant à son grade ou a sa place dans la guilde.

Cette troupe était constituée de:
* I: Le Lion, un bretteur à l'épée lumineuse comme le soleil,
* II: La Guêpe, une amazone repentie dont les flèches ne sont visibles et ressenties qu'une fois qu'elles ont percées le gibier,
* III: Le Serpent, un guerrier dont la force et l'étreinte étouffaient d'un simple touché,
* IV: Le Loup, un trappeur accompagné de sa propre armée de loups dressés à tuer pour leur maître et à mourir pour lui,
* V: Le Papillon, un mage dont la simple pensée a son égard faisait de nous des êtres en proie a de puissants maléfices,
* VI: Le Taureau, un nain au corps aussi puisant et solide que les haches qui l'accompagne,
* VII: La Gazelle, une guerrière dont la vitesse arrêtait la respiration de ses ennemis,
* VIII: Le Requin, un hallebardier à la pique aussi vive que son totem,
* IX: La Panthère noire, un elfe maudit dont la maitrise de ses griffes d'ombre n'était plus à faire,
* X: Le Phoenix, dont la peau rouge était aussi brulant que les flammes qui se dégageaient de cet être,
* XI: Le Poulpe, un orque télékinésiste qui se battait avec toutes sortes d'armes (épées, bâton, haches,...),
* XII: La Luciole, dont la foudre divine et froide de l'elfe des étoiles qu'il était faisait ternir les visages des assaillants.

Mais de toute cette guilde, une personnalité était des plus difficiles à cerner et dont aucun des ordres du roi ne devait être pris à la légère lorsqu'il était en accord avec ses principes. Mais, lorsque ces ordres n'étaient pas nécessaires à lui-même, cet homme ne se fit pas connaître. Cet être se fit appelé Sylph Van Meikt...Il était nommé La mante.

Tout le monde savait que l'animal ici nommé était une créature à éviter à tout prix. Parce que lorsque l'on tombe entre ses griffes, on en ressort éviscérés.
Cet homme était l'ombre de l'ombre royale, c'est pour cela que le roi ne l'obligeait pas à se battre sauf si il y avait une extrême nécéssitée.
De toutes les créatures à la soldes du roi, seul XIII, était un de ceux à craindre autant la nuit que le jour.

Il était le seul membre de l'Arche a avoir gardé son grade et son numéro depuis la création de cette guilde royale.
Il était tout autant attaché a ce numéro qu'a son honneur dont il était fier: ne pas tuer sans but de se protéger.

On dit que lorsqu'il est arrivé dans la guilde, XIII voulait, comme il le souhaitait, prêter au roi selon certaines conditions. Les autres membres de l'Arche étaient alignés de part et d'autre du trône du roi.
Un homme qui sorti des rangs l'avait agressé physiquement. Cet homme avait comme totem la Hyène; il est était vil et vicelard et était aussi le numéro IV de l'Arche. Lors de l'altercation, il avait voulu frapper la Mante dans son point mort et dans son oeil droit.
La Hyène, qui était devant le nouveau guerrier, était désormais derrière son dos dans la même position d'attaque.
XIII continua de marcher vers le roi avant de s'agenouiller.
Après avoir prêter serment, XIII demanda d'acquerir le numéro précité et le roi lui dit que cela était impossible tant qu'il ne prenait pas la place d'un des membres.
XIII restant agenouillé lui dit qu'il pouvait et ce depuis quelques minutes, rentré dans cette guilde.
Il avait deux dagues dans les mains. Lorsqu'il les avait rangés, le corps de la Hyène semblait tailladé de part en part. Le corps s'éffondra sans une seule effusion de sang.

Le roi lui demanda comment cela était-il possible que XIII soit passé outre la Hyène et que celle-ci soit morte. XIII lui répondit que si la Hyène n'avait pas sauté hors du rang, elle serait encore vivante. Mais que vu sa réaction, elle serait elle-même venu harceler XIII dès la fin de son serment, elle serait quand même morte mais avec un tant soit peu d'honneur.
Il lui avait donc éviter le châtiment de non-respect envers le roi, il lui a donc sauvé son honneur et la Hyène é été vaincue par sa fougue et son totem.

Dans les rangs, certains avaient quelques mimiques, quelques grimaces, once de malice mais tous avaient une légère once de peur.

Tous avaient compris qu'ils se trouvaient face à un guerrier qui n'a rien à perdre sauf son honneur et le respect des autres à son égard.
Le roi savait qu'il avait accueillit dans ses rangs un homme qui, de part son sang froid et sa valeur, lui serait d'une utilité inestimable.

Le roi lui fit dont de la place de la Hyène mais contre toute attente, XIII
refusa ce poste. Il demanda à ce que les membres de la guilde ayant un numéro en dessous de la Hyène remontent leurs numéros d'un rang afin que XIII prenne le numéro précité.

Le roi demanda pourquoi une telle demande, ce à quoi XIII répondit qu'il aimait beaucoup ce numéro, de part sa symbolique mystérieuse et mystique. Il disait que l'on rapportait de ce numéro que l'on ne savait pas comment le prononcer, l'utiliser, car pour certains il était synonyme de désespoir et pour d'autres, il serait synonyme de chance.
Il expliqua au roi et a la guilde que ceux-ci avaient le droit de juger XIII comme bon leur sembleraient mais que XIII ne quitterais la salle qu'avec une réponse qu'elle soit négatve ou positive.

Le roi se leva de son trône et s'avance jusqu'a s'arrêter devant XIII qui était encore agenouiller face au trône.
Il demanda à XIII de se lever (ce qu'il fit lentement) et lui accorda cette demande, ce qui étonna beaucoup les membres restant de la guilde.

XIII salua le roi puis se retourna avant de saluer la guilde. Il s'avança vers la porte de la salle du trône royal.

Le roi et son royaume ne se doutaient pas qu'il avait accepté en leur sein le pire assassin de tout les temps passés et présents, en l'ère durant laquelle se déroulait cette histoire..."

Le patient s'avança vers Milow qui lui fit signe de s'allonger sur la table afin de soigner ses douleurs. Il s'exécuta puis repris son histoire.

" Quelques semaines et mois après cette apparition fortuite, le royaume fut menacé d'attaque en masse par les royaumes avoisinants.
Le roi savait que ceux-ci ne pouvaient pas s'attaquer à lui sans faire preuve de quelques ruses ou tactiques et stratégies militaires. Et bien que confiant, il voualit mettre toute les chances de son côté.

Le roi fit querir les membres de l'Arche.
Tous étaient présents, alignés, lorsque le roi arriva dans la salle de stratégie du château.
Le roi expliqua que le royaume allez être attaqué s'il ne démissionnait pas de son plein gré.
Les membres de la guilde s'esclaffaient, riaient et esquissaient des sourires viciés. Sauf XIII, qui restait les bras croisés, las des exclamations venteuses de ses comparses.

Le roi demanda à la guilde de se calmer et envoya quelques membres auprès des 6 royaumes adjacents:

Le Loup a été assigné au royaume Nord-est, proche d'une immense foret; le Taureau, au royaume Sud-ouest, situé au bas de la montagne sacrée de Pangorsil; La Luciole, au royaume du Sud; La Guêpe, au royaume de l'Ouest; Le poulpe, au royaume du Nord et le Serpent, au royaume de l'Est.

Les autres membres de la guilde ont été sommés de rester au royaume pour défendre la cité de l'ombre.

La nuit même, le royaume sombra, comme tous les jours depuis des lustres, dans une nuit glaciale et cristalline. La lune éclairait par parcimonie la cité qui devenait de ce fait mi-ombre, mi-lumière.

Le roi se trouvait à l'orée du château, dans une pièce en haut de la seconde plus haute tour. Il y passait ses nuits et la plupart des préparations tactiques de sa garde rapprochée.
Cette nuit-là, le roi avait demandé à n'être dérangé sous aucun prétexte car la reine était présente dans le château, ce qui n'avait pas été le cas depuis des mois.

La pénombre hantait les lieux, la fraicheur du soir avait exténué les habitants. Les soldats qui faisaient leur ronde étaient assez éveillés pour se rendre compte qu'ils étaient de lus en plus entrain de sombrer dans les bras de Morpheus.

A une certaine heure de la nuit, des ombres furent aperçues...mais ceux qui les ont vues et qui en soient sorti indemnes...sont aussi nombreux que les meilleurs forgerons de tous les pays et contrées reconnues...

Les soldats sombraient dans un ivresse de sommeil ou perdaient leur respiration à petites doses...sans exprimer le moindre bruit... les ombres auront été leur passerelle vers le fleuve des âmes...

Ces ombres se retrouvèrent dans le château, après avoir fait tomber les soldats tel des feuilles qui valses dans les airs après avoir été abandonnées par l'arbre sacré.
Le château été éclairé par les reflets de la lune qui illuminait les murs voutés. Les reflets étaient à présents tachés d'ombres furtives qui se déplaçaient à la vitesse du vent.

Les ombres étaient des hommes qui portaient de sombres vêtements, et qui avaient une agilité assimilée à celle d'une danseuse chauffant la foule au rythme du tambour et des instruments.
Ils savaient où ils allaient, leurs destination était la chambre du roi.
Et celle-ci n'était plus qu'à un virage et quelques mètres d'eux.

Lorsqu'ils ont franchi le dernier virage, ils aperçurent un homme au beau milieu du couloir. Il marchait dans leur direction et ne semblait pas les avoir remarqués.
Les ombres continuaient d'avancer jusqu'à arriver devant cet homme seul.
Ils le dépassèrent sans avoir eu le temps de voir son visage, ils ne resentirent que le doux touché du vent frais du matin. Ils entendirent aussi, dans le murmure du vent, une parole qu'ils ne surent décrire.

Ils s'arrêtèrent puis se retournant vers cet homme qui leur tournait le dos, une ombre parla

"...que viens-tu de dire??..."

L'homme s'arrêta lui aussi mais il ne pris pas la peine de se retourner.
L'ombre qui venait de lui adresser la parole lui redemanda en haussant le ton

" Je viens de te demander "Que viens-tu de dire???"

L'homme resta statique puis repondit:

" Je viens de vous dire de ne pas faire de bruits"

Les ombres n'eurent pas le temps de se questionner. Ils furent tous frappés en même temps, d'un coup dans la nuque...Enfin, un coup... il s'agissait en fait d'une fine aiguille placée el dessous du bas du crâne, juste au dessus de la première vertèbre.
Ils restèrent immobiles et semblaient maintenant être devenu aussi calme et silencieux que des statues.
L'homme recommença à marcher mais en sens inverse. Il était face à l'ombre qui avait parlé.

" Votre blasphème est une honte à votre rang et votre classe. Lorsque l'on veut assassiner quelqu'un, il faut être plus discret que le vent. Le souffle que vous produisiez était semblable à celui d'une tornade que l'on entend arriver au loin. Hors, vous qui ne savez pas ce que silence veut dire... n'êtes pas digne d'être considérés comme tel..."

L'homme récupéra les aiguilles aussi vite qu'ils les avaient plantées, puis retourna face aux ombres.

"Sachez, pour lorsque vous vous réincarnerez, que ce n'est pas parce que le nombre est là qu'il y a forcement victoire"

L'homme s'en alla puis lorsqu'il passa le virage, un son d'une extrême douceur se fit entendre...Les ombres prirent le chemin de l'oubli et du sommeil éternel;

"Les rayonnantes luminosités de la lune seront désormais les dernières lumières qui berceront vos âmes tachées par le sang et la honte" .........


L’homme s’en alla vers un autre endroit, bien plus lointain que la où se trouvait la chambre du roi. Il continua sa route pour se retrouver dehors, sur un des nombreux balcons qui surplombent la cité.

Le roi était tranquillement entrain de dormir profondément à côté de sa dulcinée. Il était tout proche d’elle mais aussi assez loin d’elle comme si il voulait l’atteindre mais sans y parvenir.

C’est tout du moins ce que pensait l’ombre qui se tenait dans la chambre. Il se tenait dans l’ombre de l’armoire royale. Dedans étaient dressées toutes les robes de la reine ; Satin, soie, toutes les créations étaient d’une beauté inestimable. Et cela n’avait pas échappé à l’ombre.

Le roi aussi avait des vêtements de luxe mais ce qui avait le plus de valeur auprès de l’ombre, c’était son épée. Elle était superbe ; Une lame teintée d’une étrange couleur bleu cyan, la garde était sertie d’émeraude blanc et la poignée d’une cordelette verte et rouge. Son fourreau avait une sorte de rose noire gravée avec deux ou trois roses rouges.

" Dès que le travail sera fini, elle sera à moi!!" disait l'ombre dans un léger murmure.

" Ton travail est terminé dans ce cas..." lui dit une ombre juste derrière lui.

Le temps que l'ombre se retourne, il se retrouva sur le balcon royal.
Il cherchait a savoir comment il s'est retrouvé là alors qu'il était dans la chambre du roi il y a une seconde.
En se retournant il se trouva face à un homme vêtu d'une simple cape noire.
Cet homme avait une stature et une pose nonchalante. Il ne semblait même pas touché par la vue d'un être dans la chambre de son seigneur.

"Qu'as-tu fais et qui es-tu??"

L'homme resta muet un moment puis parla...

" Dans l'ordre des choses, on commence par se présenter afin que l'adversaire puisse savoir à qui il a à faire. Ensuite, lorsque l'on veut faire son travail, on le fait vite, bien et en faisant en sorte de ne pas être remarqué. Pour finir, un assassin fait son travail en solitaire et non pas en groupe, ceci en va de son honneur... et faire diversion veut souvent dire que l'assassin n'a aucune confiance en ses capacités... ou dans d'autres circonstances, il faut s'acquérir d'un groupe pouvant nous aider à faire diversion..."

" Je t'ai demandé qui tu étais!!!!"

L'ombre venait de hausser le ton. Durant sa parole, il eut un problème: sa vision lui faisait défaut. En une fraction de seconde, il vit disparaître l'homme à la cape noire. Pas se téléportait, pas s'évaporer mais disparaître.
La seule chose que l'ombre pu sentir fut un léger vent sobrement glacé.
L'ombre se rendit compte que l'homme qui était en face de lui était à présent derrière lui...
Il voulu se retourner mais il ne le put...son corps était figé, comme paralysé...son esprit voulait bouger mais son être ne répondait pas...
Même sa bouche était paralysée alors qu'elle restait grande ouverte...

" Je n'aime pas répéter ce que je dis, c'est de l'irrespect à mon égard mais aussi de l'irrespect vis-à-vis de mon adversaire parce que c'est comme si on le prenait pour un idiot qui ne comprend rien à rien...
Comme vous ne vous êtes pas présenté je suppose que vous pensez que je vais le faire à votre place...Et bien non, je ne me nommerais pas car cela est inutile de vous le dire, mort vous ne serez apte à le redire à votre seigneur ou votre commanditaire, sauf si vous avez dans vos contacts un nécromancien qui pourrait vous faire parler même en étant mort ce qui voudrais dire, si c'est le cas, que mon raisonnement est correctement logique.

Ensuite, votre but étant de tuer le seigneur de ce royaume, il était normal que le roi ne soit pas laissé seul. Et même s'il avait été laissé seul, vous auriez du faire votre travail le plus rapidement possible, pour éviter de vous faire prendre...Tout du moins, c'est un des codes que les assassins de premier ordre respectent...

Pour tout cela, je devrais vous tuer afin que votre honneur soit sauf...Mais malheureusement pour vous, pour un assassin vous n'avez aucun honneur. Je ne me salirais donc pas les mains pour vous tuer...
Mais je laisserais l'homme que vous avez essayé d'assassiner le faire...
Cela vous conviens-t-il...Mon roi???"

L'homme sans détourner la tête savait que son seigneur était présent, derrière sa fenêtre. Il était vêtu d'un manteau de soie bleue et dorée.

" Comment saviez-vous que j'étais là???"

L'homme à la cape souri

" Votre respiration était la même que lorsque vous respiriez en journée dans le moment le plus calme. Bien sur, cela voulant dire que vous étiez éveillé, vous auriez souffert de la lame de cet assassin stupide. Je voulais vous éviter cela..."

Le roi esquissa un sourire.

" En effet, cela était une bonne idée!"

" Je vous laisse faire ce que bon vous semble avec cet homme. J'ai laissé l'aiguille paralysante dans sa nuque. Puis-je vous demander de me la remettre dès que nous nous reverrons???"

" Bien sur. Je vous suis reconnaissant d'être caché dans mon ombre"

" Aucune reconnaissance est utile, il est nécessaire qu'un membre de l'Arche soit sur ses gardes pour son roi"

" Bonne soirée, mon cher XIII"

" Bonne soirée mon roi, que votre fin de sommeil soit douce et sans épines"

XIII salua son roi puis disparu aussi vite qu'il était apparu.



...


" N'oubliez pas qui était votre maître, vous n'êtes qu'un chien qui s'est égaré. Ne me forcez pas à lacher les loups pour vous mener à votre devoir"

La porte se ferma.



(suite)
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